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5.5.5 Convergence de ces traits …

Ces traits ne sont pas nouveaux, mais leur convergence, suivant une série élevée, formerait le trait déterminant du numérique

[À mettre en rapport avec 4.6 (Le rapport au langage et à la parole (niveau de langue, place de l’oralité))]

{à retravailler }

Pour terminer notre analyse (ceci n’est pas définitif), revenons sur la réactualisation de l’attitude propre aux cultures orales. Est-ce du théâtre? S’agit-il d’une mise en scène de l’écriture? Les interactions entre les éléments constitutifs de l’idée contemporaine de texte sont-elles devenues le personnage principal? Et cette idée n’inclut-elle pas la possibilité pour le locuteur (le lecteur n’est-il pas au moins autant celui qui « prononce » l’oeuvre que son scripteur?) de « dialoguer » avec son oeuvre. Du coup, l’auteur n’a-t-il pas avantage à se faire discret? N’est-il pas tenu à une sorte réserve, et d’apprendre à s’effacer pour que son oeuvre corresponde à cette idée du texte contemporain, qui vit de sa vie propre (alimentée de celles des lecteurs qui s’y « investissent ») une fois écrit? Et n’en va-t-il pas de même pour les différents traits (ou structures) qui forment (ou concourent à générer) cette dynamique narrative complexe, qui serait à la fois le propre de la littérature électronique et de la culture numérique bien comprise? Car, si elle devait s’incarner en un être doté de conscience, il semblerait plus censé d’imaginer cette entité bifide moitié ensemble, moitié morceau d’un tout, mi-corps/mi-esprit, comme ne souhaitant pas être assimile à la somme des airs connus du passé. Une figure émergeant du mouvement vivant de l’histoire, ne se voudrait pas conscience neuve sans que sa chair elle-même exprime une nouvelle tonalité de l’être, qui soit plus en résonance avec le devenir, peut-on croire. En même temps, on ne peut pas forcer la convergence à avoir lieu. Et cet être demeurerait un être jeté. Ouvert à la contingence, comme nous le sommes, bon gré, mal gré.